Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots et nous dire le lien qui vous unit ?
Moi c’est Katie, on est du Québec. Je suis maman de deux grands ados de 16 et 18 ans, je suis éducatrice spécialisée, je travaille en milieu scolaire. Moi je suis Rachelle, je suis enseignante, Katie est ma collègue. J’ai deux jeunes enfants : 11 et 8 ans. J’ai 43 ans et je suis très fière d’avoir réussi cette belle aventure (pleurs).
Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre part à la 6è édition du Trophée Roses des Andes ?
Quelqu’un qui l’a fait et qu’on connaissait ! Elle nous a lancé le défi de les accompagner, ça a commencé comme ça. Elles l’ont fait l’an passé, nous ça nous a pris un peu plus de temps « à ramasser les sous », ça a été un long cheminement… Trois ans. On avait envie de se dépasser l’une et l’autre, on voulait s‘accompagner là-dedans. C’est parti comme ça. Ça fait que quinzaine d’années qu’on se connait et qu’on travaille quotidiennement ensemble.
Comment vous sentez-vous à l’instant T ?
L’accomplissement, la fierté de ne pas avoir abandonner, même si on a été tentées pendant ces trois années. On a eu plus de réponses négatives que positives. Mais on n’a pas abandonné, on a continué et ça a donné ce résultat. On est contente d’être là et de l’avoir fait. Maintenant il faut qu’on prenne le temps de se poser, assimiler tous ces paysages, tous ce qu’on l’on a vu.
On s’est posé beaucoup de questions durant le rallye. Toutes ces personnes, comment elles vivent, comment elles sont habillées et aujourd’hui en rentrant on souhaite se documenter pour mieux comprendre tout cela ! C’est important ! On veut des réponses à nos questions.
Qu’attendez-vous de cette aventure ?
Moi je savais que j’allais aimer, je ne suis vraiment pas déçue (Katie). C’est même plus gros que ce qu’on pensait comme défi, comme journée, comme réalité. Les journées sont très longues, il y a beaucoup de choses à faire, la mécanique, la douche, s’adapter à des choses différentes de notre pays, les bagages défaire, refaire, on se perd un peu dans tout ça. Je pense que j’ai appris énormément : j’ai beaucoup de peurs dans la vie de tous les jours, j’ai du mal à les affronter et là j’ai réussi à vaincre cela. (Rachelle)