Changement de décors pour cette 3è étape et accentuation du rythme. Il y a eu du sport et encore plus que ces derniers jours. C’est sur fond de grandes plaines désertiques et du salar de Salinas Grandes d’un blanc immaculé que les soixante participantes ont pu évoluer sur cette spéciale de 279 kilomètres à parfois, 4 000 mètres d’altitude.
Hier plus que jamais, les concurrentes de cette 6è édition ont pu faire leurs preuves sur un tracé grandiose. La difficulté a monté d’un cran et cette étape est autant destinée au pilote qu’au co-pilote. Technique de pilotage, lecture du décors, prise de cap, cette nouvelle épreuve a été annoncée comme challengeante. Tanquages à répétition et crevaisons sur les pistes de cailloux, une fois de plus les équipages ont pu se serrer les coudes et s’entraider comme c’est le cas des 98, Marlène et Marie, restées plantées sur une butte et qui ont pu compter sur le soutien d’une dizaine de binômes pour leur venir en aide. Les coupes à répétition ont permis à certains équipages de gagner des mètres précieux et des places au classement général. La compétition est bel et bien là, il n’en reste pas moins que le Trophée Roses des Andes, c’est aussi la découverte d’un pays et de sa culture : les Roses ont traversé des petits « pueblos », découverts les us et coutumes locales et se sont complètement immergées dans de nouveaux décors de cartes postales, arrêt obligatoire à Salinas Grandes et son désert de sel à perte de vue. En guise de souvenir, les participantes sont reparties avec leur photo originale. En point d’orgue de cette nouvelle étape, la descente d’un immense rio de sable très sportif en total hors-piste sur une vingtaine de kilomètres à 3 500 mètres d’altitude et les nombreux bacs à sable piégeux. C’est à Susques dans un décor de Far west que les filles ont bivouaqué hier soir à quelques encablures du Chili.