Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots et nous dire le lien qui vous unit ?
Nous sommes deux amies depuis dix ans, nous venons de fêter nos « 100 ans », c’est à dire 2 fois 50 ans cette année. Ce rallye marque notre passage à la cinquantaine. Faire un challenge à la fois sportif et voir ce dont est capable de faire. Ma mère faisait des rallyes dans les années 70, ça faisait longtemps que je voulais faire un rallye, je l’ai proposé à Virginie, et on s’est bien entendue. (Karine)
Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre part à la 6è édition du Trophée Roses des Andes ?
Le cap de la cinquantaine, ça a été un peu ça ! Se prouver qu’on est capable de faire quelque chose de différent, de vivre une aventure, de la partager toute les 2, dans un but solidaire avec l’association que l’on soutient, des petits doudous : essayer d’apporter des rêves à des enfants malades.
Au départ, j’ai proposé à Virginie de faire le rallye et Virginie a dit oui mais à la condition de le faire différemment. Elle m’a dit : j’ai envie de me rapprocher d’une association qui lui tient à cœur. Le hasard a fait que nous avons trouvé cette association nantaise. Nous voulions qu’elle soit locale pour garder contact avec les familles et les enfants et puis on s’est dit on part douze jours donc on amène douze petits doudous ! Un doudou représente un rêve d’enfant ! Parmi les rêves : un enfant qui veut aller à la ferme rencontrer ses animaux préférés, un autre faire du parachutisme, un autre rencontrer un joueur de foot… donc nous chaque jour d’étape, on a ouvert un rêve d’un petit doudou, quand on a eu fini, arrivé à San Antonio de los Cobres, on les a offerts aux enfants de l’internat. Le but était de créer un lien entre les enfants argentins et les enfants français. Et grâce à nos sponsors, on va réaliser la plupart de ces rêves. On a trouvé ce qu’on est venu chercher.
Comment vous sentez-vous à l’instant T ?
Nous sommes sereines ! Des paysages grandioses, une aventure humaine, le partage, beaucoup de rencontres, d’entraide. Une équipe d’organisation exceptionnelle, on a toujours été aidées sur la route, soutenues ! On est très fières de nous.
Qu’attendez-vous de cette aventure ?
Karine : J’imaginais des paysages comme ça, c’est encore mieux en vrai. Ça renforce l’idée qu’il faut se faire confiance. La partie navigation, c’est une grosse responsabilité. Et dans les problèmes que l’on a rencontrés, apprendre à les régler les uns après les autres.
Karine : Dans mon portrait presse, j’avais marqué j’espère en revenir grandie (car je mesure qu’1m50), j’ai gagné quelques centimètres mais y’a encore du travail. (rire)