Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots et nous dire le lien qui vous unit ?
Moi c’est Hélène, je suis infirmière libérale. Quand j’étais gamine, il y avait une pub qui était sortie à la tv sur le 4×4 Frontera pour lancer le véhicule et je me suis dit un jour, je le ferai et 30 ans après je suis là. Et moi c’est Karine, je travaille également dans le même secteur. Nous avons fait nos études ensemble il y a 30 ans, et c’est elle qui m’a soutenu quand j’ai eu l’appendicite, quand on était en Chine. Elle a toujours été à mes côtés, on est de vraies amies.
Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre part à la 6è édition du Trophée Roses des Andes ?
Moi j’avais besoin d’une pause dans ma vie privée et professionnelle parce que je trouve qu’on est trop connecté à tout, tout faire tout de suite, tout maintenant, toujours dans l’urgence, alors qu’il n’y a rien d’urgent en fait. On se crée nos urgences, nos besoins. J’ai eu un parcours de vie un peu chaotique, j’avais besoin de souffler. J’ai demandé aux enfants si je pouvais faire le rallye, ils m’ont dit de foncer. (Hélène)
Moi, j’ai toujours aimé l’aventure, l’humanitaire, j’en ai toujours fait un petit peu, je suis partie au Bénin, après j’ai fait partie de l’association pour l’Afrique. Tout ce qui est social j’aime bien, l’aventure aussi, le Paris / Dakar, ça m’a toujours fasciné. Je me disais ce sont des aventures que l’on ne pourra jamais faire, on est pas capable, on est des femmes, on a pas les moyens, on n’est pas connu. Et puis, un jour, on a croisé la route de Desertours par hasard, je me suis dit c’est génial, c’est exactement ça que je veux faire !!! On a mis un an, on se disait que l’on n’avait pas les moyens, comment on va faire. Mais aujourd’hui, on peut dire qu’on l’a fait ! (Karine)
Comment vous sentez-vous à l’instant T ?
De recevoir ce n’est pas facile, de voir tout ce que les gens nous ont offerts, tous leurs sourires. L’équipe était très sympa, tous bienveillants. On s’est fait porter un petit peu, d’habitude c’est nous qui portons les autres, ça fait du bien de lâcher prise.
Karine : Il y a beaucoup d’émotions aujourd’hui (pleurs), on a des métiers difficiles où il faut souvent retenir ses émotions et on se dit qu’on n’a pas le droit. Beaucoup d’émotions et beaucoup de joies, on est super contentes d’être là. On a partagé plein de choses avec les filles c’était humain.
Qu’attendez-vous de cette aventure ?
On y est allé en profitant du moment présent, pas en se disant on va faire ci, on va faire ça. C’était un défi, arriver jusqu’au bout, sans trop de casse, pas de compétition, juste on l’a fait, on est fière de nous et on est capable.